2.12.04

P.C. Hooftstraat

les grands carrosses soulèvent la poussière,
plongeant à midi les chemins dans l'ombre
les eunuques sont cousus d'or
leurs immenses demeures frôlent les nuages
en chemin je croise un éleveur de coqs de combat
sa coiffe, ses habits et son carrosse étincellent
de son nez sort un souffle méprisant, à pulvériser l'arc-en-ciel
tous les passants, effrayés, s'écartent
en ce monde il n'y a plus personne pour se rincer les oreilles
qui sait encore distinguer entre Yao le sage et Chi le bandit?

(Libai, vertaald door Chen Wing fun en Hervé Collet)

Bron: Li Po, buvant seul sous la lune, blz. 115; Éd. Moundarren, Chemin des Bois, Millemont 78940 France

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